Informations patients

Les documents indispensables en amont de votre consultation :

  • La lettre du médecin qui vous adresse, sans celle-ci la consultation pourra vous être refusée;
  • L’ordonnance ou la liste des traitements que vous suivez actuellement;
  • Les résultats de vos derniers examens avec leurs comptes-rendus (examens biologiques, endoscopiques ou d’imagerie).
Vous pouvez intégrer ces documents dans votre compte doctolib pour en faciliter la conservation et la présentation le jour de la visite.
 

Pour le bon déroulement du RDV :

  • Veuillez vous présenter 15 minutes avant l’heure de votre rendez-vous.
  • Prenez rendez-vous avec le praticien qui vous suit habituellement.
  • 95% des patients qui réservent en ligne se présentent au rendez-vous ou l’annulent au moins quatre heures avant.

Vous aussi, si vous ne pouvez pas venir à cette consultation, annulez votre rendez-vous. Cela permettra à un des nombreux patients en liste d’attente d’en profiter.

Nous avons encore de trop nombreux patients qui ne viennent pas aux examens endoscopiques programmés après votre consultation ou par demande urgente par votre médecin traitant . Ce jour là au moins 5 personnes s’occupent de vous . Pensez à annuler bien en amont afin de pouvoir programmer un autre des nombreux patients en attente .

Les informations liées aux examens

PREPARATION POUR COLOSCOPIE PAR COLOPEG

A FAIRE 3 JOURS AVANT LA COLOSCOPIE : REGIME PAUVRE EN RESIDUS

Exclure les végétaux à fibres (poireaux, épinards, salade verte) et notamment les fruits (pommes, raisins, kiwis, etc…)

Exclure les graines 5 jours avant (graines de lin, chia…)

EXEMPLE DE MENU :

PETIT DEJEUNER ET GOUTER

Lait, café, thé, ou infusion

Sucre selon les gôuts

Biscottes ou pain grillé

Gelée de fruit

REPAS DE MIDI ET DU SOIR

Viande ou poisson ou oeufs ou jambon

Pâtes ou riz ou semoule ou pommes de terre vapeur

Fromage à pâte ferme (gruyère) ou yaourt ou petit suisse ou fromage blanc

Boudoirs plus gelée

Biscottes ou pain grillé

LA VEILLE DE L’EXAMEN A 18 H :

1-Diluer 3 sachets de colopeg dans 3 litres d’eau. Boire la solution à raison de 1 litre par heure.

2- Boire en plus, au moins un litre de liquide clair au choix: eau, soupes claires, jus de fruit sans pulpe, thé et/ou café sans lait, boissons non alcoolisées.

LE MATIN DE L’EXAMEN  4 heures avant le rendez vous :

1- Verser le dernier sachet dans  un litre d’eau et boire la préparation. Ne rien manger ni fumer.

2- Boire en plus, au moins un litre de liquide clair au choix: eau, soupes claires, jus de fruit sans pulpe, thé et/ou café sans lait, boissons non alcoolisées.

Les médicaments habituels peuvent être pris à distance de la solution (pour l’Aspirine ou les Anticoagulants, suivre les consignes du médecin).

Pour votre retour, vous ne pourrez pas conduire, prévoyez de vous faire accompagner.

INFORMATIONS MEDICALES  AVANT REALISATION D’UNE COLOSCOPIE

La coloscopie est une exploration visuelle, qui sert à mettre en évidence des lésions du côlon. Elle est utile à votre médecin, pour déterminer l’origine de vos symptômes ou pour dépister des lésions pré-cancéreuses. Afin que vous soyez clairement informé (e) du déroulement de cet acte médical, nous vous demandons de lire attentivement ce document d’information. Le médecin est à votre disposition pour vous exposer en complément, toute autre précision que vous souhaiterez.

POURQUOI CHOISIR LA COLOSCOPIE ?

C’est actuellement l’examen de référence pour mettre en évidence d’éventuelles lésions du côlon. Elle permet également de les biopsier (prélèvement d’un fragment de tissu pour l’étudier au microscope) ou parfois de les enlever (polypes…).

Toutefois, dans certains cas, l’examen peut être incomplet. Un examen radiologique de l’intestin pourra alors compléter la coloscopie.

Par ailleurs, l’ablation de polypes (ou de tumeurs) ne prévient pas une éventuelle récidive. De nouvelles coloscopies pourront donc s’avérer parfois nécessaires.

COMMENT ENLEVE-T-ON LES POLYPES ?

Les polypes ont un peu la forme de champignons. Certains peuvent se transformer en cancer. Lorsque leur taille et leur implantation sur la paroi intestinale le permettent, les polypes peuvent être enlevés lors d’une coloscopie. On utilise le plus souvent le bistouri électrique, qui permet de sectionner ou de coaguler les polypes. Dans certains cas, on utilise les rayons laser pour les détruire. Parfois, il sera nécessaire de faire une nouvelle coloscopie pour compléter le traitement ou après avoir discuté des alternatives thérapeutiques (chirurgie….).

COMMENT SE PREPARER POUR LA COLOSCOPIE ?

Il faut être à jeun strict (sans boire, ni manger, ni fumer), sauf avis contraire du médecin qui réalisera votre examen. Le côlon doit être parfaitement propre, pour permettre un examen précis et réaliser les gestes thérapeutiques utiles.

Pour cela, vous devez ingérer un liquide de lavage intestinal avant l’examen.

Veuillez suivre à la lettre les instructions qui vous seront données pour cette préparation.

Malgré des consignes bien suivies, la préparation peut parfois s’avérer insuffisante et faire renoncer à la poursuite de l’examen. Celui-ci pourra alors être reprogrammé ou complété par un examen radiologique.

Si vous devez prendre des médicaments, leurs effets peuvent être modifiés par le lavage intestinal. Ceci concerne également la pilule contraceptive.

COMMENT VA SE DEROULER VOTRE COLOSCOPIE ?

L’examen utilise un appareil souple appelé endoscope qui sera introduit par l’anus. Pendant l’examen, de l’air sera insufflé pour déplisser les parois. D’éventuels prélèvements seront réalisés en cours d’examen si votre médecin le juge nécessaire.

Entre chaque patient et suivant la réglementation en vigueur, l’endoscope est désinfecté et l’ensemble des accessoires utilisés (pinces à biopsies …) est stérilisé ou jeté (matériel à usage unique). Ces procédures font références pour prévenir d’éventuelles transmissions d’infections.

Pour améliorer la tolérance de l’examen une anesthésie générale est souvent proposée et programmée. Il est de la compétence du médecin anesthésiste-réanimateur de répondre à vos questions relatives à sa spécialité.

Il peut vous être demandé de rester hospitalisé dans les suites de l’examen pour surveillance ou en cas de complication.

QUELLES COMPLICATIONS PEUVENT SURVENIR PENDANT L’EXAMEN ET LORS DU TRAITEMENT ?

Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication.

Les complications de la coloscopie sont rares :

– la perforation de la paroi intestinale peut rendre une opération nécessaire (avec ses propres risques).

– l’hémorragie peut exceptionnellement nécessiter une intervention chirurgicale.

Des transfusions de sang ou de dérivés sanguins peuvent être nécessaires.

D’autres complications sont possibles mais restent exceptionnelles, telles que les troubles cardio-vasculaires et respiratoires, les infections.

Ces complications peuvent être favorisées par vos antécédents médico-chirurgicaux ou par la prise de certains médicaments.

Toutes ces complications apparaissent le plus souvent lors de l’endoscopie, mais peuvent également se révéler quelques jours après l’examen (douleurs abdominales, sang rouge dans les selles, fièvre, frissons…). Il est alors très important de contacter immédiatement le médecin et/ou l’anesthésiste qui se sont occupés de vous au numéro de téléphone suivant : 0559270570 ou 0559145454. En cas d’impossibilité de prendre contact avec eux, il est très important de prendre contact très rapidement avec votre médecin traitant ou de se rendre aux urgences les plus proches de chez vous avec le compte rendu de votre examen

INFORMATIONS AVANT GASTROSTOMIE PERCUTANEE ENDOSCOPIQUE

Votre état de santé vous empêche de vous nourrir et/ou de vous hydrater convenablement. Votre médecin vous propose la pose d’une gastrostomie percutanée endoscopique. La gastrostomie per- cutanée endoscopique permet de mettre en place, par les voies naturelles, une sonde dans l’estomac qui ressort à travers la peau de l’abdomen entre les côtes et le nombril.

Cette sonde va vous permettre de vous nourrir (nutrition entérale) et/ou de vous hydrater et/ou d’administrer vos médicaments. Selon l’avis de votre médecin, après la pose de la sonde, vous pourrez continuer à manger et à boire par la bouche.

Afin que vous soyez clairement informé(e) du déroulement de cet acte médical, nous vous demandons de lire attentivement ce document d’information. Le médecin est à votre disposition pour vous exposer en complément toute autre précision que vous souhaiteriez.

Quels sont les avantages de la gastrostomie percutanée endoscopique ?

La gastrostomie percutanée endoscopique est un geste simple et rapide dont la réalisation présente peu de risques. Il existe peu de contre-indications et votre médecin a pris soin de les rechercher avant de vous proposer cette technique.

La sonde de gastrostomie peut facilement être dissimulée sous les vêtements et est donc invisible pour les autres.

Le plus souvent, le geste est réalisé sous anesthésie générale mais en cas de contre-indication médicale ou de refus de votre part de cette anesthésie générale, ce geste peut être réalisé sous anesthésie locale.

Comment se préparer pour la gastrostomie percutanée endoscopique ?

Avant la pose de la sonde, si une anesthésie générale est prévue, vous aurez une consultation avec un médecin anesthésiste qui pourra répondre à toutes vos questions concernant l’anesthésie. Vous devrez arrêter tout traitement anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire éventuel. Vous devrez avoir un prélèvement sanguin pour vérifier la coagulation, la numération formule sanguine et l’ionogramme, et voir un cardiologue si vous avez un stent coronaire.

Le jour de la pose, vous devrez être à jeun strict (sans boire, ni manger, ni fumer) depuis 8 heures. Vous devrez prendre une douche (ou en cas d’impossibilité il vous sera fait une toilette au lit) avec un savon antiseptique. Vous devrez faire un bain de bouche avec une solution antiseptique. Si besoin, il sera fait un rasage de la paroi abdominale à la tondeuse. L’infirmière mettra en place une perfusion dans une veine du bras.

Quelques minutes avant le geste, il vous sera injecté un antibiotique à titre préventif qui a pour but de diminuer le risque d’infection, à moins que vous ne soyez déjà sous traitement antibiotique pour une autre raison. Il est important de signaler tout antécédent de réaction allergique même mineure.

Comment va se dérouler la gastrostomie percutanée endoscopique ?

Le geste est réalisé dans des conditions d’asepsie chirurgicale au bloc opératoire ou dans une salle du service d’endoscopie spécifiquement équipée à cette fin, dans tous les cas en présence d’un médecin anesthésiste-réanimateur.

Cette technique utilise un endoscope souple qui est introduit par la bouche. Entre chaque patient et suivant la réglementation en vigueur, l’endoscope est désinfecté et les accessoires utilisés sont du matériel à usage unique. Ces procédures ont pour but de prévenir d’éventuelles transmissions d’infections.

L’endoscope est introduit par la bouche et poussé jusque dans l’estomac. Il permet de vérifier l’état du tube digestif et de repérer le point de la paroi abdominale où va être posée la sonde. A ce niveau, l’opérateur fait une courte incision de la peau au bistouri puis une ponction de l’estomac qui permet d’en faire sortir la sonde. La sonde n’est pas fixée à la peau avec des fils, elle est maintenue en place par 2 collerettes de part et d’autre de la paroi.

Quelles complications peuvent survenir pendant l’intervention ?

Tout acte médical, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, expose à un risque de complication.

Les complications les plus fréquentes de la gastrostomie percutanée endoscopique sont :

– L’infection de l’orifice dans les jours qui suivent sa mise en place. Toutes les précautions sont prises pour limiter ce risque : antibiotique, désinfection du champ opératoire, conditions de stérilité pour la pose et pour la réalisation du pansement.

– La douleur : elle peut être plus ou moins importante. Des antidouleurs sont prescrits de façon systématique pour la limiter.

Les autres complications sont très rares et certaines peuvent nécessiter une intervention chirurgicale :

– La blessure d’un segment digestif

– L’hémorragie : une nouvelle endoscopie pour stopper l’hémorragie ainsi que des transfusions de sang ou de dérivés sanguins sont parfois nécessaires.

– La péritonite : elle peut survenir en cas de fuite de liquide entre la peau et l’estomac.

D’autres complications sont possibles mais restent exceptionnelles, telles que les troubles cardio- vasculaires et respiratoires. Ces complications peuvent être favorisées par vos antécédents médico- chirurgicaux ou par la prise de certains traitements.

Toutes ces complications apparaissent le plus souvent au moment du geste, mais peuvent égale- ment se révéler quelques jours après l’intervention (douleurs abdominales et du thorax, vomissements de sang rouge ou noir, selles noires, fièvre, frissons …). Il est alors très important de contacter immédiatement le médecin et/ou l’anesthésiste qui se sont occupés de vous au numéro inscrit sur la première page de ce document. En cas d’impossibilité de prendre contact avec eux, contactez très rapidement votre médecin traitant ou un service d’urgence.

Quelles sont les contraintes après la pose ?

Il peut vous être demandé de rester hospitalisé(e) pendant 12 à 48h dans les suites de l’intervention pour surveillance, pour débuter la nutrition entérale ou en cas de complication, jusqu’à 72 h pour vous apprendre à administrer la nutrition vous-même ou par un de vos proches.

Pendant une à deux semaines, le pansement sera refait tous les jours par une infirmière en utilisant un antiseptique. Ensuite, le pansement pourra être fait 3 fois par semaine. Après un mois, l’orifice est généralement cicatrisé. Il n’est alors plus nécessaire de faire des soins antiseptiques et un nettoyage quotidien à l’eau et au savon suffit. Vous pourrez prendre des douches sans protection et des bains en protégeant la sonde avec un pansement imperméable.

INFORMATION POUR UNE RECTOSIGMOIDOSCOPIE

Alimentation autorisée , ne pas venir à jeun.

Qu’est ce que c’est ?

C’est l’examen qui permet de visualiser le rectum et la première partie de

l’intestin, le colon sigmoide.

 Par où passe-t-on ?

Par l’anus, grâce à un tube souple et flexible, l’endoscope.

 Est-ce que je serai endormi ?

Non, application d’un gel anesthésiant au niveau de l’anus. Si nécessaire, un

sédatif peut être injecté par une veine.

 Combien de temps dure l’examen?

30 minutes environ, pour l’ensemble de la procédure.

 Où se déroule l’examen?

En salle d’endoscopie, après passage  dans le service ambulatoire.

 Comment se déroule l’examen?

Vous êtes installé sur le côté gauche et l’endoscope est introduit par l’anus.

Pendant l’examen, de l’air est insufflé pour dilater les parois intestinales.

 A quoi dois-je être attentif à mon retour d’examen?

Il est important de signaler une douleur abdominale et/ou des saignements

éventuels par l’anus.

 Quand pourrai-je boire et manger ?

Dès le retour dans l’unité ou dès la disparition des effets du sédatif.

 Quand pourrai-je me lever ?

Dès le retour dans l’unité ou dès la disparition des effets du sédatif.

 Quand pourrai-je avoir les résultats ?

Juste après l’examen, par le gastro-entérologue qui réalise le geste. En cas de biopsies, il faut compter environ7 à 10 jours pour obtenir les résultats.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D’UNE VIDEOCAPSULE ENDOSCOPIQUE DE L’INTESTIN GRÊLE

La vidéocapsule endoscopique de l’intestin grêle permet une exploration visuelle de l’intestin grêle. Elle est utile à votre médecin pour déterminer l’origine de vos symptômes. Afin que vous soyez clairement informé(e) du déroulement de cet acte médical, nous vous demandons de lire attentivement ce document d’information. Le médecin est à votre disposition pour vous exposer, en complément, toute autre précision que vous souhaiteriez.

POURQUOI CHOISIR LA VIDÉOCAPSULE ENDOSCOPIQUE DE L’INTESTIN GRÊLE ?

L’examen par vidéocapsule endoscopique de l’intestin grêle consiste essentiellement à avaler une capsule à usage unique, de la taille d’une grosse gélule, qui prendra des photographies de la paroi de l’intestin grêle, sans recours à une anesthésie générale. C’est un examen endoscopique de référence pour le diagnostic des maladies de l’intestin grêle. La vidéocapsule endoscopique de l’intestin grêle est habituellement prescrite lorsque les examens endoscopiques de l’estomac (ou endoscopie œso-gastro-duodénale) et du côlon (coloscopie) n’ont pas permis de rapporter l’origine de vos symptômes à l’estomac ou au côlon. Une affection de l’intestin grêle peut alors être suspectée, notamment dans un contexte d’hémorragie, d’anémie,  ou  d’inflammation  du  tube  digestif. La vidéocapsule endoscopique peut aussi compléter un bilan radiologique par IRM ou par scanner de l’intestin grêle. Lorsqu’il est nécessaire de la pratiquer, la non-réalisation de la vidéocapsule endoscopique de l’intestin grêle peut avoir des conséquences préjudiciables  sur  votre  santé  en  différant ou en méconnaissant un diagnostic potentiellement grave (lésion vasculaire, inflammatoire ou tumorale, de l’intestin grêle). Si un diagnostic  est suggéré  par  la  vidéocapsule,  un  bilan  radiologique de l’intestin grêle (IRM ou scanner) complémentaire ou une endoscopie sous anesthésie générale à but de prélèvement ou de traitement pourront vous être proposés secondairement.

COMMENT SE PRÉPARERPOUR LA VIDÉOCAPSULEENDOSCOPIQUE DE L’INTESTIN GRÊLE ?

L’intestin grêle doit être préparé pour que ses parois puissent être bien visibles lors de l’examen par vidéocapsule endoscopique. La préparation de votre intestin grêle fera l’objet d’une ordonnance. Il vous sera demandé l’interruption de tout traitement par fer oral les 7 à 10 jours précédant l’examen, et éventuellement un régime dans les jours précédant l’examen. Un jeûne complet à partir de la veille au soir de l’examen et jusqu’à l’ingestion de la capsule sera nécessaire. Une purge par voie orale et parfois des médicaments évitant la formation de bulles dans l’intestin pourront vous être prescrits, selon l’avis du médecin. Dans certaines situations rares, votre médecin pourra vous prescrire un médicament facilitant le passage de la capsule de l’estomac vers l’intestin grêle. Malgré des consignes bien suivies, la préparation peut dans certains cas s’avérer insuffisante et ne pas permettre d’analyser correctement les images de la capsule. L’examen devra alors être refait  ou  complété  par un autre examen.  Si vous devez prendre des médicaments, leurs effets peuvent être modifiés par la préparation. Ceci concerne également la pilule contraceptive. N’oubliez pas de fournir au médecin toute information concernant votre histoire médicale et les médicaments que vous prenez.

COMMENT VA SE DÉROULER VOTRE VIDÉOCAPSULE ENDOSCOPIQUE DE L’INTESTIN GRÊLE ?

À votre accueil, certaines informations élémentaires seront vérifiées avec vous, avant d’avaler la vidéocapsule endoscopique avec un verre d’eau. Selon le modèle de capsule utilisé, il est possible que des capteurs externes soient préalablement posés sur la paroi du ventre ou du dos et/ou  qu’il vous soit demandé de porter  en ceinture et en bandoulière un boîtier d’enregistrement. Ces modèles de capsule transmettent les images vers les capteurs puis vers le boîtier. Il sera donc indispensable de garder cet appareillage pendant toute la durée de l’enregistrement, c’est-à-dire au moins 8 heures, en veillant à ce que les capteurs restent bien fixés et/ou que vous portiez bien le boîtier d’enregistrement.

D’autres modèles ne comportent pas de capteurs ni de boîtier externe. Il vous sera alors demandé, en fin d’examen, grâce à un matériel adapté, de récupérer la capsule dans un tamis lorsque vous irez aux toilettes. Si l’examen n’est pas réalisé dans le cadre d’une hospitalisation, vous pourrez repartir à domicile peu après l’ingestion de la capsule. Il est indispensable d’avoir une activité physique pendant l’examen (marche), pour favoriser la progression de la capsule. Sauf cas particulier, vous pourrez reprendre une activité normale, boire 2 heures après l’ingestion de la capsule, et manger 4 heures après l’ingestion de la capsule. Il est conseillé d’éviter toute proximité avec un dispositif susceptible d’interférer avec la transmission d’images vers le boîtier d’enregistrement (certains stimulateurs électriques, examens radiologiques, ou équipements professionnels, bornes magnétiques, …). La capsule sera éliminée dans les selles dans les 24 à 48 heures qui suivent son ingestion. Selon les dispositifs utilisés, il vous sera demandé soit de rapporter   le boîtier d’enregistrement avec ses éléments connexes (capteurs, ceinture,  bandoulière,  …),  soit de récupérer et de rapporter la capsule. Votre gastroentérologue interprétera ensuite les images obtenues pour vous  en  rendre  compte  directement,  ou  les  transmettre  au  médecin  prescripteur. La réalisation d’IRM est contre-indiquée tant que l’évacuation de la capsule n’est pas jugée comme certaine.

QUELLES COMPLICATIONS PEUVENT SURVENIR PENDANT OU APRÈS L’EXAMEN ?

Tout acte médical et toute exploration, même réalisés dans des conditions de compétences et de sécurité conformes aux données avérées de la science et de la réglementation en vigueur, présentent un risque de complications.  Une bonne préparation de l’intestin grêle  est indispensable ;  elle permet  un examen de meilleure qualité. La purge présente des inconvénients et des risques propres (douleurs, malaises). Chez les personnes âgées ou à l’état de santé fragile, la présence d’une personne accompagnante est conseillée pendant la préparation.

La vidéocapsule de l’intestin grêle est un examen pratiqué de façon courante et ses complications sont rares. Les principales sont les suivantes :

  • La fausse route de la capsule vers la trachée et les bronches lors de l’ingestion. Signalez préalablement à l’examen toute difficulté à la déglutition et tout antécédent concernant la gorge, le pharynx, le larynx ou l’œsophage. Cette complication exceptionnelle nécessite une intervention urgente de désobstruction des voies aériennes.
  • La rétention de la capsule : la capsule peut stagner dans l’estomac ou l’intestin grêle, sans nécessairement être responsable de symptôme. Signalez avant l’examen toute situation favorisant une rétention, et notamment un diabète évoluant de longue date, une maladie inflammatoire du tube digestif, un antécédent de chirurgie digestive, un traitement par radiothérapie, une prise prolongée de médicaments anti-inflammatoires. En cas de symptôme ou de situation à risque de rétention, votre médecin pourra prescrire un examen radiologique ou une capsule dite « de calibrage », avant de décider de la réalisation de la vidéocapsule endoscopique. À la lecture de votre examen, votre médecin vérifiera que la capsule a atteint le côlon. Si ce n’est pas le cas, il pourra vous demander de faire des examens radiologiques. Signalez à votre médecin si vous avez vu la capsule dans vos selles après l’examen.
  • Le blocage (ou impaction) de la capsule : exceptionnellement, la capsule peut se bloquer dans un segment anormalement étroit du tube digestif, l’obstruer, et être responsable d’une occlusion intestinale. L’occlusion peut se traduire par l’apparition de douleurs abdominales, de nausées ou vomissements, voire d’un arrêt complet du transit (matières et gaz). Dans ce cas, il est très important de consulter très rapidement votre gastroentérologue, votre médecin traitant ou l’établissement où a été pratiquée la vidéocapsule endoscopique, ou sinon, tout autre médecin. Une chirurgie peut être indiquée en urgence en cas d’impaction.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT BIOPSIE HEPATIQUE PERCUTANEE OU DRAINAGE

Pour votre retour, vous ne pouvez pas conduire, prévoyez de vous faire raccompagner.

Afin de vous éclairer sur le déroulement de cette biopsie qui vous est proposée, nous vous demandons de lire attentivement ce document. Nous sommes à votre disposition pour toute autre précision que vous souhaiterez.

 Pourquoi la biopsie hépatique ?

C’est actuellement l’examen de référence pour diagnostiquer la cause, et préciser le traitement et le pronostic (stade de fibrose par exemple) de nombreuses maladies du foie, ou de maladies générales retentissant sur le foie. Cet examen est parfois indispensable pour recevoir un traitement (cas de l’hépatite C notamment, ou de nodules).

Comment se préparer ?

Il est indispensable de ne prendre aucun médicament modifiant la coagulation, comme par exemple l’aspirine, dans les 10 jours précédant la biopsie.

Avant la biopsie, une échographie du foie et un bilan sanguin de coagulation sont réalisés. Si nécessaire, un médicament calmant ou contre la douleur vous sera proposé.

Il faut être à jeun ; cependant, on pourra vous autoriser à prendre une boisson sucrée avant l’examen dans certains cas. Il est recommandé d’uriner juste avant l’examen.

Comment se déroule la biopsie ?

Vous serez hospitalisé pour la journée, voire 24 h si nécessaire.

L’examen se fera allongé sur le dos ou sur le côté gauche. Ensuite, une anesthésie locale avec une injection sous la peau sera réalisée.

La biopsie elle-même consiste à prélever un fragment de foie à travers la peau anesthésiée avec une aiguille à usage unique dont le diamètre est entre 1 et 1,4 mm.

Les suites de la biopsie :

Après la biopsie, vous resterez alité pendant 6 heures (les deux premières heures couché sur le côté droit généralement).

Un (e) infirmier (e) surveillera régulièrement votre pouls et votre tension.

Après la fin de la biopsie, une douleur peut survenir au niveau du foie ou au niveau de l’épaule droite, habituellement très modérée. Prévenez l’infirmier (e) qui vous surveille afin de recevoir un médicament pour vous soulager. Si votre sortie est autorisée le soir même, il vous est demandé de ne pas vous éloigner à plus de l’hôpital, de rester accompagné par un adulte et de ne pas effectuer d’activité physique intense.

La ponction ne laisse pas de cicatrice et le pansement pourra être enlevé le lendemain.

Dans la semaine qui suit la biopsie, il est recommandé de ne pas prendre de médicament modifiant la coagulation comme par exemple l’aspirine. Durant cette semaine, vous pourrez procéder à vos occupations habituelles. Cependant, il est déconseillé de faire un effort physique intense ou d’entreprendre un voyage lointain.

Quelles complications peuvent survenir ?

Tout acte médical, investigation, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication.

Les complications de la biopsie hépatique sont rares. Il s’agit essentiellement d’une hémorragie dont la fréquence est inférieure à 1 cas sur 1 000. D’autres complications sont possibles mais restent exceptionnelles.

Ces complications peuvent être favorisées par vos antécédents médico-chirurgicaux (d’où la réalisation d’une échographie et d’un bilan de coagulation préalables) ou par la prise de certains traitements.

Ces rares complications apparaissent le plus souvent dans les 6 heures qui suivent l’examen mais peuvent exceptionnellement se révéler quelques jours après l’examen (douleur abdominale, fatigue, pâleur), d’où les précautions précédentes. Il est alors très important de contacter immédiatement votre gastroentérologue, ou un de ses collègues, qui a réalisé la biopsie au numéro de téléphone suivant : 0559270570

En cas d’impossibilité de prendre contact avec nous, il est très important de contacter très rapidement votre médecin traitant ou de se rendre aux urgences les plus proches de chez vous avec votre compte rendu

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D’UN CATHETERISME ENDOSCOPIQUE BILIO-PANCREATIQUE

Le cathétérisme endoscopique bilio-pancréatique peut être utile pour déterminer l’origine de vos troubles et peut dans certains cas permettre leur traitement.

Afin que vous soyez clairement informé(e) du déroulement de cet acte médical, nous vous demandons de lire attentivement ce document d’information. Le médecin est à votre disposition pour répondre à toutes vos demandes d’explications complémentaires.

POURQUOI PRATIQUER  UN CATHETERISME ENDOSCOPIQUE BILIO-PANCREATIQUE ?

Cet examen permet d’étudier les voies biliaires et le pancréas. Il est employé en fonction des circonstances, quand les autres examens sont insuffisants pour conclure sur la cause de troubles d’ordre bilio-pancréatique. Il peut montrer des calculs, un rétrécissement tumoral ou inflammatoire, ou d’autres maladies plus rares des voies biliaires ou pancréatiques. Enfin, il peut permettre de traiter certaines de ces maladies en alternative ou en association avec la chirurgie.

COMMENT REALISE-T-ON LE CATHETERISME ENDOSCOPIQUE BILIO-PANCREATIQUE

Les voies biliaires et pancréatiques se drainent dans la partie initiale de l’intestin (duodenum), à travers un sphincter puis par un orifice appelé papille. L’examen utilise un appareil souple appelé endoscope qui est glissé par la bouche jusque dans le duodénum. Il se déroule dans une salle de radiologie. Le cathétérisme diagnostique consiste à introduire dans la papille à partir du duodénum un cathéter pour injecter les voies biliaires et/ou pancréatiques avec du produit de contraste. Il est alors réalisé des radiographies. A la suite de ces radiographies et pendant la même séance, il peut être pratiqué un traitement. La première phase du traitement consiste le plus souvent à sectionner le sphincter (sphinctérotomie endoscopique) à l’aide d’un bistouri électrique. Ensuite, les calculs peuvent être enlevés à l’aide d’un panier ou d’un ballon, éventuellement en les fragmentant au préalable. En cas de rétrécissement, celui-ci peut être dilaté par un ballonnet ou une bougie, ou il peut être mis en place un drain (prothèse) définitif ou temporaire à travers ce rétrécissement.

Parfois il sera nécessaire de répéter la procédure pour compléter le traitement après avoir discuté des possibilités thérapeutiques.

Entre chaque patient et suivant la réglementation en vigueur, l’endoscope est désinfecté et les accessoires utilisés sont stérilisés ou jetés (matériel à usage unique). Ces procédures font référence pour prévenir d’éventuelles transmissions d’infections. Pour améliorer la tolérance de l’examen, une anesthésie générale est souvent programmée. Il est de la compétence du médecin anesthésiste-réanimateur de répondre à vos questions relatives à sa spécialité. Habituellement, cet examen a lieu dans le cadre d’une hospitalisation pour surveillance.

COMMENT SE PREPARER POUR LE CATHETERISME ENDOSCOPIQUE BILIO-PANCREATIQUE ?

Il faut être à jeun strict (sans boire, ni manger, ni fumer) durant les 6 heures précédant l’examen.

QUELLES COMPLICATIONS PEUVENT SURVENIR PENDANT L’EXAMEN ?

Tout acte médical, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conforme aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, présente un risque de complication.

Les complications du cathétérisme diagnostique sont rares quand seules des radiographies sont réalisées. Il s’agit d’une inflammation aigue du pancréas (pancréatite aigüe), d’une perforation ou d’une infection des voies biliaires ou de la vésicule biliaire.

Les complications de la sphinctérotomie endoscopique et des traitements associés sont plus fréquentes : pancréatite aigüe, infection des voies biliaires ou de la vésicule biliaire, perforation de la paroi digestive, hémorragie digestive. La fréquence de chacune de ces complications est de l’ordre de 1 %.

D’autres complications sont exceptionnelles, telles que les troubles cardio-vasculaires ou respiratoires.

Ces complications peuvent être favorisées par vos antécédents médico-chirurgicaux ou par la prise de certains médicaments.

Toutes ces complications peuvent nécessiter une prolongation de l’hospitalisation et rendre une opération nécessaire. L’hémorragie peut conduire à pratiquer des transfusions de sang ou de dérivés sanguins.

Toutes ces complications apparaissent le plus souvent lors de l’endoscopie, mais peuvent également se révéler quelques jours après l’examen (douleurs abdominales, jaunisse, sang rouge ou noir dans les selles, fièvre, frissons …). Il est alors important de contacter immédiatement le médecin et/ou l’anesthésiste qui se sont occupés de vous au numéro de téléphone suivant : 0559270570

En cas d’impossibilité de prendre contact avec eux, il est très important de prendre contact très rapidement avec votre médecin traitant ou de rendre aux urgences les plus proches de chez vous.

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D’UNE ECHO-ENDOSCOPIE ANORECTALE

Faire un lavement la veille et 3 heures avant l’examen

Ne pas venir à jeun et possibilités de venir par ses propres moyens si l’examen est réalisé sans anesthésie.

L’écho-endoscopie rectale est une exploration qui combine une approche échographique et une approche endoscopique. Une sonde d’échographie est ainsi amenée à l’aide d’un endoscope à proximité de l’organe à étudier. Elle sert à rechercher ou à explorer certaines anomalies de l’anus ou du rectum, ou un segment intestinal précis, ou des organes de voisinage (ganglions lymphatiques, utérus, ovaire, bilan d’endométriose profonde…).

Afin que vous soyez clairement informé(e) du déroulement de cet acte médical, nous vous demandons de lire attentivement ce document d’information. Le médecin est à votre disposition pour vous exposer, en complément, toute autre précision que vous souhaiteriez.

 

POURQUOI CHOISIR L’ECHO-ENDOSCOPIE ?

Elle permet d’obtenir des informations qui ne peuvent pas être apportées par les autres explorations. Elle est particulièrement performante pour visualiser des anomalies de petite taille. Elle sera principalement utile pour diagnostiquer certaines tumeurs et/ou pour en déterminer l’extension et pour mettre en évidence certaines maladies bénignes. Dans certains cas, elle peut permettre de réaliser des prélèvements de fragments de tissu à étudier au microscope. En raison de ses performances inégalées l’écho-endoscopie ne peut pas être remplacée, en l’état actuel des connaissances, par un autre examen. Lorsqu’il est nécessaire de la pratiquer, la non-réalisation de l’écho-endoscopie peut avoir des conséquences préjudiciables sur votre santé.

 

COMMENT SE PREPARER POUR L’ECHO-ENDOSCOPIE ?

L’écho-endoscopie rectale doit être précédée d’une préparation par lavements

 

COMMENT VA SE DEROULER VOTRE ECHO-ENDOSCOPIE ?

L’examen utilise un appareil souple ou rigide selon le cas appelé écho-endoscope qui est introduit par l’anus, dans le rectum puis la terminaison du côlon sigmoïde jusqu’à visualiser le ou les organes à explorer.

Vous êtes installé(e) couché(e) sur le dos ou sur le côté. Il peut y avoir quelques douleurs ou une sensation d’inconfort. D’éventuels prélèvements sont réalisés si votre médecin le juge nécessaire.

Pour améliorer la tolérance de l’examen, une anesthésie générale peut être exceptionnellement proposée et programmée : elle est systématique en cas de prélèvement écho-endoscopiquement guidé. Il est alors de la compétence du médecin anesthésiste-réanimateur de répondre à vos questions relatives à sa spécialité.

Entre chaque patient et suivant la réglementation en vigueur, l’écho-endoscope est désinfecté et les accessoires utilisés sont détruits (matériel à usage unique). Ces procédures font référence pour prévenir d’éventuelles transmissions d’infections.

QUELLES COMPLICATIONS PEUVENT SURVENIR PENDANT OU APRÈS L’EXAMEN ?

Les complications de l’écho-endoscopie rectale à visée diagnostique sont tout à fait exceptionnelles. Ce sont principalement les perforations de la paroi digestive (favorisées par un rétrécissement du tube digestif) qui ont été observées. En cas de prélèvement écho-endoscopiquement guidé, une antibiothérapie peut être nécessaire.

Dans les conditions de nettoyage, désinfection et stérilisation validées et recommandées par la Société Française d’Endoscopie Digestive, aucun cas de transmission d’infections virales (Hépatite B, hépatite C, SIDA…) n’a jamais été décrit.

Certaines de ces complications peuvent être favorisées par vos antécédents médico-chirurgicaux ou par la prise de certains médicaments, en particulier les anticoagulants ou l’aspirine. Il sera important de bien donner l’ensemble de ces informations à votre médecin avant l’examen.

Ces rares complications peuvent également se révéler quelques jours après l’examen (douleurs abdominales, fièvre, frissons…). Il est alors très important de contacter immédiatement le médecin et/ou l’anesthésiste qui se sont occupés de vous. Tel : 0559270570/ 0559145454. S’ils ne sont pas disponibles contacter le médecin traitant ou se rendre aux urgences les plus proches de chez vous

INFORMATIONS MEDICALES AVANT REALISATION D’UNE GASTROSCOPIE THERAPEUTIQUE

Venir à jeun solide et liquide depuis 6 heures au moins.

S’il n’y a pas d’anesthésie vous pouvez venir par vos propres moyens

La gastroscopie thérapeutique sert à traiter dès le soin  ou des anomalies de l’oesophage, de l’estomac ou du duodénum.

Afin que vous soyez clairement  informé (e)  du déroulement de cet acte médical, nous vous demandons de lire attentivement ce document d’information. Le médecin est à votre disposition pour vous exposer en complément, toute autre précision que vous souhaiterez.

POURQUOI CHOISIR LA GASTROSCOPIE ?

C’est actuellement l’examen de référence pour traiter certaines lésions de l’oesophage, de l’estomac et du duodénum.

COMMENT SE PREPARER POUR LA GASTROSCOPIE ?

Il faut être à jeun strict (sans boire, ni manger, ni fumer) durant les 6 heures précédant l’examen.

COMMENT VA SE DEROULER VOTRE GASTROSCOPIE ?

L’examen utilise un appareil souple appelé endoscope qui est introduit par la bouche.

Si votre examen est prévu sous anesthésie générale, il est de la compétence du médecin anesthésiste-réanimateur de répondre à vos questions relatives à sa spécialité.

Entre chaque patient et suivant la réglementation en vigueur, l’endoscope est désinfecté et les accessoires utilisés sont stérilisés ou jetés (matériel à usage unique). Ces procédures font références pour prévenir d’éventuelles transmissions d’infections.

Il peut vous être demandé de rester hospitalisé (e) dans les suites de l’examen pour surveillance ou en cas de complication.

QUELLES COMPLICATIONS PEUVENT SURVENIR PENDANT L’EXAMEN ?

Tout acte médical, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complication.

Les complications de la gastroscopie thérapeutique sont rares :

. La blessure ou la perforation de la paroi du tube digestif peut rendre nécessaire une intervention chirurgicale (avec ses propres risques).

. L’hémorragie peut exceptionnellement nécessiter une intervention chirurgicale. Des transfusions de sang ou de dérivés sanguins sont parfois nécessaires.

D’autres complications sont possibles mais restent exceptionnelles, telles que les troubles cardio-vasculaires et respiratoires, les infections.

Ces complications peuvent être favorisées par vos antécédents médico-chirurgicaux ou par la prise de certains traitements.

Toutes ces complications apparaissent le plus souvent lors de l’endoscopie, mais peuvent également se révéler quelques jours après l’examen (douleurs abdominales et du thorax, vomissements de sang rouge ou noir, selles noires, toux, fièvre, frissons …).

Il est alors très important de contacter immédiatement le médecin et/ou l’anesthésiste qui se sont occupés de vous au numéro suivant : 0559270570.

En cas d’impossibilité de prendre contact avec eux, il est très important de prendre contact très rapidement avec votre médecin traitant ou vous rendre aux urgences les plus proches de chez vous.

INFORMATIONS MÉDICALES AVANT LA RÉALISATION D’UNE DILATATION ENDOSCOPIQUE HYDROSTATIQUE OU AUX BOUGIES

Ce document a pour objectif de vous informer sur l’examen prescrit par votre médecin devant vos symptômes.
La dilatation hydrostatique (à l’eau) ou à la bougie est un acte thérapeutique réalisé au cours d’une endoscopie dont le but est de dilater un rétrécissement (ou « sténose ») de votre tube digestif. Lors de votre prise en charge sur le plateau technique d’endoscopie, il est probable que l’endoscopiste ait recours à une technique d’imagerie radiologique. Le rapport bénéfice-risque est très largement favorable à l’utilisation de cette technique malgré les effets liés à cette exposition X.
Afin que vous soyez clairement informé(e) du déroulement de cet acte médical, nous vous demandons de lire attentivement ce document d’information. Le médecin est à votre disposition pour vous exposer en complément, toute autre précision que vous souhaiterez.

POURQUOI CHOISIR LA DILATATION HYDROSTATIQUE OU AUX BOUGIES ?

La dilatation hydrostatique ou aux bougies est proposée habituellement lors d’un rétrécissement du tube digestif appelé sténose. Cette sténose, en fonction de sa situation dans le tube digestif, peut entraîner des difficultés à vous alimenter, des douleurs abdominales, ou encore des difficultés à aller à la selle. Ces sténoses peuvent avoir différentes causes, comme notamment le reflux gastro-œsophagien, l’ingestion de substances caustiques, la radiothérapie, la chirurgie, certaines maladies inflammatoires du tube digestif.

COMMENT SE PRÉPARER POUR LA DILATATION ENDOSCOPIQUE ?

Il faut être à jeun strict (sans boire, ni manger, ni fumer) pendant au moins 6h avant l’anesthésie. Dans certains cas, une préparation spécifique du colon peut être nécessaire et vous sera alors prescrite par votre gastro-entérologue.

COMMENT VA SE DÉROULER VOTRE DILATATION ENDOSCOPIQUE ?

L’examen utilise un appareil souple appelé endoscope qui est introduit par la bouche ou l’anus lors d’une anesthésie générale dans la majorité des cas. L’endoscope est positionné en regard du rétrécissement à dilater puis un fil guide est passé au-delà de cette zone habituellement en s’aidant d’un examen radiologique complémentaire. Le ballon de dilatation hydrostatique est alors coulissé sur le fil guide puis gonflé à l’eau ou au produit de contraste jusqu’à l’obtention du diamètre souhaité.
Pour la dilatation aux bougies, l’endoscope est retiré et le fil guide est laissé en place. La bougie est alors avancée au niveau de la zone rétrécie afin de dilater progressivement la sténose, par le passage successif de bougies de tailles croissantes. Plusieurs séances peuvent vous être proposées à des diamètres de dilatation différents, afin d’obtenir un calibrage satisfaisant de votre tube digestif.
Aucun matériel ne reste dans votre corps à la suite de l’examen.Il y a un risque d’échec, pouvant nécessiter la répétition des séances de dilatation dans le temps, voire une prise en charge chirurgicale.

QUELLES COMPLICATIONS PEUVENT SURVENIR PENDANT L’INTERVENTION ?

Outre les complications propres à l’anesthésie, tout acte médical, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur, recèle un risque de complications. Les complications de la dilatation hydrostatique ou à la bougie sont rares (<1%). Ce sont principalement la perforation de la paroi digestive (0.5%), les hémorragies et les infections. Certaines peuvent être traitées lors de l’endoscopie, d’autres peuvent nécessiter une prise en charge chirurgicale. Une hospitalisation sera alors nécessaire.
Ces complications peuvent être favorisées par vos antécédents médico-chirurgicaux ou par la prise de certains traitements.
Toutes ces complications apparaissent le plus souvent lors de l’endoscopie mais peuvent également se révéler quelques jours après l’examen (douleurs au ventre ou dans la poitrine, malaises, vomissements/ selles faits de sang rouge ou noir, fièvre, frissons…)
En cas d’apparition de symptômes dans les suites de votre dilatation il est très important de contacter immédiatement l’équipe médicale.

En cas d’impossibilité de la joindre, il faut prendre contact très rapidement avec votre médecin traitant, ou en cas de doute, se rendre au service des urgences proche de votre domicile, ou contacter le numéro téléphonique le 15.

INFORMATIONS MÉDICALES AVANT LA RÉALISATION
D’UNE RADIOFRÉQUENCE ŒSOPHAGIENNE

Ce document a pour objectif de vous informer sur l’examen prescrit par votre médecin devant vos symptômes.

POURQUOI CHOISIR LA RADIOFRÉQUENCE ŒSOPHAGIENNE ?

L’œsophage de Barrett, aussi appelé Endobrachyoesophage (EBO) est un état précancéreux qui résulte de la transformation de la muqueuse du bas œsophage sous l’effet du reflux gastro-œsophagien. Sa prise en charge consiste en une surveillance endoscopique et des biopsies. Lorsque ces biopsies trouvent des anomalies des cellules au sein de l’œsophage de Barrett, appelées dysplasie, un traitement (résection ou destruction) peut parfois être indiqué.
Parmi les différentes possibilités de traitement, la chirurgie, la résection endoscopique par mucosectomie ou dissection sous muqueuse, la destruction par radiofréquence présente un des rapports entre bénéfices et risques le plus favorable.
Concrètement, les données publiées de plus de 3 500 patients à travers le monde ont démontré que la destruction par radiofréquence permet une disparition complète de l’œsophage de Barrett dans 80% des cas et une disparition complète de la dysplasie (état pré-cancéreux) dans 90% des cas. Ses complications, survenant chez environ 9% des patients, incluent le rétrécissement de l’œsophage au cours de la cicatrisation (sténose œsophagienne) nécessitant des dilatations par endoscopie, un saignement digestif suivant l’intervention dans 1% des cas, et une perforation de l’œsophage dans 0,6% des cas.

COMMENT SE PRÉPARER POUR L’ABLATION PAR RADIOFRÉQUENCE ŒSOPHAGIENNE ?

Comme pour toute endoscopie sous anesthésie, aucune alimentation solide ne doit être prise dans les 6 heures précédant l’examen et aucun liquide dans les 2 heures précédant l’examen. Ce délai peut être allongé si votre gastro-entérologue le juge nécessaire.
De plus, la présence de signes de reflux étant susceptible de gêner l’examen de l’œsophage et même d’empêcher la réalisation de la radiofréquence, il est primordial de poursuivre votre traitement antiacide (oméprazole, ésoméprazole, pantoprazole, rabéprazole, lansoprazole…) tel qu’il a été prescrit par votre médecin.

COMMENT VA SE DÉROULER L’INTERVENTION ?

La procédure de radiofréquence œsophagienne est réalisée au cours d’une endoscopie digestive haute (endoscopie œso-gastro-duodénale) passant par la bouche, sous anesthésie générale. Une consultation avec le médecin anesthésiste est impérative au moins 48 heures avant votre examen pour vous informer sur votre anesthésie et répondre à toutes vos questions.
L’endoscope utilisé est un gastroscope, un appareil souple qui sera introduit par la bouche et qui est désinfecté de manière rigoureuse selon la réglementation en vigueur. Les accessoires utilisés sont à usage unique. Ces procédures font référence pour prévenir d’éventuelles transmissions d’infections. Une hospitalisation peut être parfois indiquée
dans les suites de l’examen pour surveillance ou en cas de complication. La plupart du temps l’examen peut être réalisé en ambulatoire (entrée et sortie le jour même).
La durée de l’examen est en moyenne de 30 minutes. Une reprise de l’alimentation liquide est en général autorisée dans les heures qui suivent l’examen. La réalimentation progressive dans les jours qui suivent et les traitements administrés fera l’objet de conseils et d’un entretien avec votre médecin et son équipe avant votre retour à domicile.

QUELLES COMPLICATIONS PEUVENT SURVENIR PENDANT OU APRÈS L’INTERVENTION ?

Tout acte médical et toute exploration, même conduit dans des conditions de compétences et de sécurité conformes aux données avérées de la science et de la réglementation en vigueur présente un risque de complications.
La destruction de l’œsophage de Barrett par radiofréquence est un examen pratiqué de façon courante dans les centres experts et ses complications sont rares.
Les principales complications sont les suivantes :
– Douleurs thoraciques dans la semaine suivant le geste, principalement après la première séance. – Gène à la déglutition transitoire dans la semaine suivant le geste, devant disparaître sous 15 jours, et susceptible de conduire à une modification de la consistance des aliments (régime mixé/mouliné, aliments mous).
– Saignement digestif (vomissement de sang rouge ou présence de sang noir dans les selles) devant conduire à une consultation en urgence.
– Perforation œsophagienne, exceptionnellement observée (0,6% des cas), nécessitant une intervention endoscopique ou chirurgicale urgente.
– Rétrécissement de l’œsophage au cours de la cicatrisation (sténose œsophagienne) qui se manifeste par des blocages/accrochages lors du passage des aliments nécessitant des dilatations par endoscopie. – Dans les suites de l’examen, l’apparition ou la persistance anormale de douleurs thoraciques ou abdominales, de vomissements sang rouge ou de selles noires, de fièvre ou de frissons, imposent de prévenir en urgence votre gastro-entérologue ou l’établissement où a été pratiquée la radiofréquence.

En cas d’impossibilité de le joindre, il faut prendre contact très rapidement avec votre médecin traitant, ou en cas de doute, se rendre au service des urgences proche de votre domicile, ou contacter le numéro téléphonique le 15.

INFORMATIONS MÉDICALESAVANT UNE CHOLANGIOSCOPIE

Ce document a pour objectif de vous informer sur la procédure prescrite par votre médecin devant vos symptômes.

POURQUOI PRATIQUER UNE CHOLANGIOSCOPIE ?

Cette procédure permet d’étudier les voies biliaires et plus rarement le canal pancréatique (elle est alors appelée « pancréatoscopie »). Elle se déroule lors d’un cathétérisme bilio-pancréatique endoscopique (cf. fiche d’information correspondante).
Elle permet de visualiser l’aspect de la voie biliaire ou du canal du pancréas. Elle peut montrer des calculs, un rétrécissement tumoral ou inflammatoire, ou d’autres maladies plus rares des voies biliaires ou pancréatiques. Si cela est nécessaire, il est possible de réaliser des prélèvements pour connaître la nature de l’anomalie visualisée et/ou un traitement endoscopique.
Ce traitement peut consister à fragmenter et extraire des calculs (technique appelée lithotritie) ou de faciliter la mise en place d’une endoprothèse biliaire lors d’un même temps endoscopique.

COMMENT RÉALISE-T-ON UNE CHOLANGIOSCOPIE ?

Cette procédure endoscopique se déroule sous anesthésie générale. Lors de votre prise en charge sur le plateau technique d’endoscopie, l’endoscopiste aura recours à une technique d’imagerie radiologique. Le rapport bénéfice-risque est très largement favorable à l’utilisation de cette technique malgré les effets liés à cette exposition X.
Les voies biliaires et pancréatiques se drainent dans la partie initiale de l’intestin (duodénum), par un orifice appelé papille. Un appareil souple, à vision latérale, appelé « duodénoscope » est glissé par la bouche jusqu’au duodénum.
À travers ce duodénoscope, un autre appareil appelé « cholangioscope » est inséré. Après ouverture de la papille (sphinctérotomie), le cholangioscope est inséré à travers la papille et est monté dans la voie biliaire principale (ou cholédoque) ou dans le canal pancréatique principal (canal de Wirsung) jusqu’à la zone à étudier.
En cas d’anomalie, un prélèvement est réalisé à l’aide d’une pince, passée dans le cholangioscope. Le prélèvement, appelé aussi biopsie, est ensuite envoyé pour analyse. Le résultat définitif demande quelques jours d’attente.
En cas de calcul, une sonde est introduite dans le cholangioscope permettant de fragmenter le ou les calcul(s), facilitant ainsi leur évacuation. Différentes techniques de fragmentation peuvent être utilisées : le laser, ou le plus souvent des ondes de choc, correspondant à une procédure de « lithotripsie », également réalisée pour fragmenter les calculs urinaires.
Parfois il est nécessaire de répéter la procédure pour compléter le traitement après avoir discuté des possibilités thérapeutiques.
Une prothèse biliaire peut être laissée en place pour favoriser la vidange de la bile et éviter les complications infectieuses ou la réapparition d’une jaunisse (ictère).
Entre chaque patient et suivant la réglementation en vigueur, l’endoscope est désinfecté et les accessoires utilisés sont stériles.

COMMENT SE PRÉPARER POUR LE CATHÉTÉRISME ENDOSCOPIQUE BILIO-PANCRÉATIQUE ?

Il faut être à jeun strict (sans boire, ni manger, ni fumer) durant les 6 heures précédant l’examen, ce délai peut être allongé si votre médecin référent le juge nécessaire.
Une consultation d’anesthésie préalable est nécessaire car l’examen se fait toujours sous anesthésie générale, le plus souvent avec une intubation oro-trachéale.

QUELLES COMPLICATIONS PEUVENT SURVENIR PENDANT OU APRÈS L’EXAMEN ?

Les complications de la cholangio-pancréatoscopie sont les mêmes que celles du cathétérisme bilio pancréatique endoscopique (aussi appelé CPRE, voire fiche d’information correspondante). La cholangio pancréatoscopie est souvent réalisée en deuxième intention, après une première CPRE. Les complications restent peu fréquentes, de l’ordre de 7% (toutes complications confondues). Elles sont représentées par un risque de pancréatite aiguë (<2%), de saignement (<2%) et de perforation (<2%) notamment au niveau de la papille. Les infections de la bile (angiocholite) sont les complications les plus fréquentes (1,8-3%) et se manifestent par la survenue de fièvre dans les heures suivant l’examen. Pour diminuer ce risque, une administration d’antibiotique est actuellement recommandée et se fait au moment de l’endoscopie pour prévenir le passage de bactérie dans le sang. Le médecin peut parfois juger nécessaire de poursuivre l’antibiothérapie quelques jours après le geste.
Pour prévenir le risque de pancréatite aiguë, un suppositoire d’anti-inflammatoire peut être administré lors de l’examen. Le médecin référent peut également être amené à mettre en place transitoirement une prothèse pancréatique s’il le juge nécessaire.
La majorité des complications surviennent dans les 24-48 premières heures suivant le geste. Toutes ces complications peuvent nécessiter une prolongation de l’hospitalisation et parfois une nouvelle intervention (endoscopique, radiologique ou chirurgicale) avec ses propres risques. L’hémorragie peut conduire à pratiquer une transfusion de produits sanguins.
En cas d’apparition de symptômes dans les suites de votre procédure (fièvre, douleur abdominale, sang rouge dans les selles et/ou selles noires, difficultés, il est très important de contacter immédiatement l’équipe médicale.
En cas d’impossibilité de la joindre, il faut prendre contact très rapidement avec votre médecin traitant, ou en cas de doute, se rendre au service des urgences proche de votre domicile, ou contacter le numéro téléphonique le 15.

INFORMATIONS MÉDICALES AVANT LA RÉALISATION D’UNE DISSECTION SOUS-MUQUEUSE ENDOSCOPIQUE

Ce document a pour objectif de vous informer sur l’intervention prescrite par votre médecin du fait des résultats de vos examens.

POURQUOI PRATIQUER UNE MUCOSECTOMIE ENDOSCOPIQUE ?

La réalisation d’une intervention endoscopique appelée dissection sous-muqueuse endoscopique ( Endoscopic Submucosal Dissection ou ESD en Anglais) vous a été proposée.
Elle permet d’enlever certaines tumeurs du tube digestif qui risqueraient d’évoluer vers un cancer, ou qui contiennent déjà des foyers de dégénérescence, mais localisées dans les couches superficielles de la paroi digestive.
La dissection sous muqueuse permet très souvent d’éviter une intervention chirurgicale. L’objectif est d’enlever la lésion en un seul morceau, avec des marges de résection saines, afin d’éviter l’évolution ultérieure vers un cancer invasif, mais également une récidive locale de la lésion. La dissection sous muqueuse est une intervention techniquement exigeante, parfois longue, réalisée dans des centres experts par des opérateurs expérimentés, qui présente un risque de complications. Elle permet cependant, du fait de la qualité de la résection, d’éviter des contrôles endoscopiques répétés, et surtout de préserver l’organe en vous épargnant une intervention chirurgicale pour des tumeurs superficielles.

COMMENT RÉALISE-T-ON UNE DISSECTION SOUS MUQUEUSE ENDOSCOPIQUE?

Cette intervention se fera sous anesthésie générale la plupart du temps, avec un endoscope introduit par les voies naturelles (soit par la bouche = gastroscopie, soit par l’anus = coloscopie). La résection consiste à enlever la lésion. Le premier temps de l’endoscopie est diagnostique, et permet d’analyser la lésion et de s’assurer qu’elle est bien éligible à une résection endoscopique par dissection sous muqueuse.
Au terme de cette étape, il est possible que l’endoscopiste renonce à la résection par dissection, ou bien pour proposer une autre prise en charge (par exemple chirurgicale) si la lésion apparaît trop avancée, ou bien pour réaliser une résection par mucosectomie (voir la fiche correspondante) si la taille, l’aspect et la localisation de la lésion le permettent.
Si la dissection sous-muqueuse est indiquée et possible, la lésion est délimitée par des points de coagulation (étape 1).
Puis, pour la décoller du plan musculaire profond, un liquide stérile parfois teinté de colorant bleu est injecté sous la lésion (étape 2).
Ensuite, à l’aide d’un bistouri endoscopique muni d’une pointe de 1 à 2 mm, une incision en périphérie de la lésion est réalisée (étape 3), avant de réaliser la dissection proprement dite, qui consiste à décoller la lésion de la paroi digestive par en dessous, en sectionnant progressivement les fibres de la sous-muqueuse qui la retiennent (etape 4).
C’est un courant électrique passant dans le bistouri qui crée la chaleur permettant de couper les tissus. En fin de geste, des clips (sorte d’agrafes) peuvent être mis en place pour refermer partiellement ou totalement le socle de la résection.
Ces clips sont évacués spontanément par l’organisme dans les semaines qui suivent. La coagulation d’éventuels vaisseaux sanguins du socle de résection est également habituelle. La pièce de résection est récupérée et analysée au laboratoire d’anatomopathologie au microscope. La cicatrisation complète nécessitera entre 2 et 4 mois. La durée de cette intervention est variable, elle est essentiellement fonction de la taille de la lésion à retirer (entre 30 min et plusieurs heures si besoin).

Principales étapes d’une dissection sous muqueuse endoscopique

QUELLES COMPLICATIONS PEUVENT SURVENIR PENDANT OU APRÈS L’EXAMEN ?

Le risque de complication est variable, autour de 10% et dépend du site (œsophage, estomac, duodenum, colon, rectum) où l’intervention est réalisée, mais aussi de la taille de la lésion, et de la difficulté technique du geste.
Les complications rencontrées sont :
L’hémorragie : Il s’agit d’un saignement (vomissements de sang, sang rouge ou noir dans les selles) pouvant justifier d’une nouvelle endoscopie pour coaguler le vaisseau responsable. Ce risque persiste pendant quelques jours. Il est plus fréquent en cas de lésion de grande taille ou de prise de traitement fluidifiant le sang (antiagrégants plaquettaires, anticoagulants).
La brèche de la paroi du tube digestif: l’ouverture de la paroi du tube digestif peut se produire lors de la procédure et parfois de façon retardée. Elle entraîne des douleurs abdominales et/ou des ballonnements et/ ou de la fièvre. Il était d’usage de l’appeler «perforation». Il s’agit plutôt d’une brèche endoscopique, qui peut être réparée sans complication particulière au cours de l’endoscopie. Malgré la fermeture de cette brèche, ou dans certains cas, où l’ouverture est spontanée dans les heures ou jours suivant l’intervention (appelée perforation retardée), les symptomes peuvent nécessiter une hospitalisation prolongée, un traitement antibiotique, un traitement radiologique ou une intervention chirurgicale en urgence.
La sténose : en cas de résection d’une lésion étendue sur la circonférence du tube digestif (œsophage, duodénum, colon ou rectum) la cicatrisation peut entraîner un rétrécissement. Au niveau de l’œsophage, cela peut entraîner des difficultés de progression, voire un blocage du bol alimentaire en particulier des aliments solides et au niveau du colon et du rectum, des douleurs abdominales et des difficultés d’exonération. Une endoscopie digestive permettra de confirmer le diagnostic et, au besoin, de réaliser une dilatation pour augmenter le calibre.
Les lésions situées au niveau du duodénum (début de l’intestin grêle ont un risque de complication plus élevé (plutôt de l’ordre de 30-40%), et sont rarement proposées pour une dissection sous muqueuse.

COMMENT SE PRÉPARER POUR LA RÉSECTION ENDOSCOPIQUE PAR DISSECTION SOUS MUQUEUSE ?

La dissection sous muqueuse est réalisée le plus souvent avec une anesthésie générale, en ambulatoire ou avec une surveillance hospitalière d’une, voire de deux nuits. Une consultation avec un médecin anesthésiste est impérative au moins 48 heures avant votre examen pour vous informer sur votre anesthésie et répondre à toutes vos questions. Aucune alimentation solide ne doit être prise dans les 6 heures précédant l’examen et aucun liquide dans les 2-3 heures précédant l’examen. Ce délai peut être allongé si votre médecin le juge nécessaire (ralentissement de la vidange de l’estomac par exemple comme c’est souvent le cas avec le diabète, certaines préparations…).
Pour les mucosectomies de l’œsophage, de l’estomac ou du duodénum, aucune préparation spécifique n’est nécessaire. Pour les mucosectomies du colon ou du rectum, la préparation colique doit être parfaite. Lors de la consultation avec votre gastroentérologue, il est essentiel de lui donner toutes les informations concernant vos antécédents médicaux et chirurgicaux ainsi que vos traitements. La préparation colique peut modifier l’efficacité des médicaments, comme par exemple la pilule contraceptive.
L’hospitalisation dans les suites du geste est parfois proposée par votre médecin, au vu de la taille ou de la localisation de la lésion, d’éventuelles difficultés techniques prévisibles ou rencontrées en cours de procédure, ou de facteurs de fragilité ou de risque de complications. Elle permet de surveiller la survenue d’éventuelles complications, la majorité des complications survenant dans les 24-48 premières heures suivant le geste. Toutes les complications décrites précédemment peuvent nécessiter une prolongation de l’hospitalisation et rendre une opération nécessaire (avec ses propres risques). L’hémorragie peut conduire à pratiquer une transfusion de produits sanguins.
En cas d’apparition de symptômes dans les suites du geste (fièvre, douleur abdominale, sang rouge dans les selles et/ou selles noires, difficultés d’alimentation ou de transit), il est très important de contacter immédiatement les médecins qui se sont occupés de vous.

En cas d’impossibilité de les joindre, il faut prendre contact très rapidement avec votre médecin traitant, ou en cas de doute, se rendre au service des urgences proche de votre domicile, ou contacter le numéro téléphonique le 15.
Sur le plan médical, la suite de la prise en charge dépendra de l’analyse de la pièce opératoire : – si l’intervention n’a pas permis d’enlever la tumeur en totalité, une intervention endoscopique de rattrapage, et parfois une intervention chirurgicale complémentaire pourra vous être proposée. – si le résultat est satisfaisant, un contrôle par endoscopie sous anesthésie sera nécessaire à distance de l’intervention pour contrôler la cicatrice et une éventuelle récidive locale.

INFORMATIONS MÉDICALES AVANT UN DRAINAGE BILIAIRE EXTRA-ANATOMIQUE

Ce document a pour objectif de vous informer sur la procédure prescrite par votre médecin devant vos symptômes.

POURQUOI PRATIQUER UN DRAINAGE BILIAIRE EXTRA-ANATOMIQUE ?

Les voies biliaires permettent à la bile de s’écouler depuis le foie vers la partie initiale de l’intestin (duodénum).
En cas de rétrécissement des voies biliaires d’origine tumorale ou inflammatoire, la bile peut être bloquée dans les voies biliaires. Pour permettre à la bile de s’écouler, un traitement endoscopique en passant par le duodénum est en général réalisé. Lorsque ce traitement n’est pas possible, il est nécessaire de permettre à la bile de s’écouler par une autre voie, en général via l’estomac (le drainage est alors appelé « hépatico
gastrique ») ou le duodénum (le drainage est alors appelé « cholédoco-bulbaire»).

COMMENT RÉALISE-T-ON UN DRAINAGE BILIAIRE EXTRA-ANATOMIQUE ?

Cette procédure endoscopique se déroule sous anesthésie générale, dans une salle équipée pour faire des clichés de radiologie. Lors de votre prise en charge sur le plateau technique d’endoscopie, il est probable que l’endoscopiste ait recours à une technique d’imagerie radiologique. Le rapport bénéfice-risque est très largement favorable à l’utilisation de cette technique malgré les effets liés à cette exposition X.
Un endoscope appareil souple muni à son extrémité d’une sonde miniaturisée d’échographie, appelé échoendoscope est glissé par la bouche jusqu’à l’estomac ou le duodénum. Cet appareil permet de visualiser les voies biliaires grâce à la sonde d’échographie. Un ou plusieurs instruments est/sont ensuite introduit(s) dans l’échoendoscope afin de permettre la mise en place d’une prothèse temporaire ou définitive permettant à la bile de s’écouler dans l’estomac ou le duodénum.
Parfois il sera nécessaire de répéter la procédure pour compléter le traitement après avoir discuté des autres possibilités thérapeutiques telles que le drainage radiologique à travers la peau, ou une intervention chirurgicale.
Entre chaque patient et suivant la réglementation en vigueur, l’endoscope est désinfecté et les accessoires utilisés sont jetés (matériel stérile, à usage unique).
Habituellement, cet examen a lieu dans le cadre d’une hospitalisation pour surveillance.

COMMENT SE PRÉPARER POUR UN DRAINAGE BILIAIRE EXTRA-ANATOMIQUE ?

Il faut être à jeun strict (sans boire, ni manger, ni fumer) durant les 6 heures précédant l’examen, ce délai peut être allongé si votre médecin référent le juge nécessaire.

QUELLES COMPLICATIONS PEUVENT SURVENIR PENDANT OU APRÈS L’EXAMEN ?

Tout acte médical et toute exploration, même conduit dans des conditions de compétences et de sécurité conformes aux données avérées de la science et de la réglementation en vigueur présentent un risque de complications.
Le drainage biliaire extra-anatomique est une procédure dont les complications ne sont pas rares et qui peuvent mettre en jeu le pronostic vital. Les principales complications sont les suivantes : – Plaie ou brèche de la paroi de l’estomac ou du duodénum. Cette complication peut survenir lors de la pose de la prothèse. Un traitement endoscopique est généralement possible et réalisé au cours du geste. Le traitement peut cependant nécessiter une intervention chirurgicale avec les risques liés à cette intervention.
– Hémorragie. Elle survient essentiellement pendant ou au décours immédiat de l’examen. Elle est parfois retardée. Elle peut être favorisée par les traitements qui fluidifient le sang. Elle peut nécessiter des transfusions sanguines et parfois une prise en charge en radiologie interventionnelle avec la réalisation d’une embolisation.
– Angiocholite. Il s’agit de l’infection de la bile contenue dans les voies biliaires. Un traitement antibiotique par voie intraveineuse est généralement nécessaire. Une nouvelle procédure de drainage biliaire par voie endoscopique ou radiologique est parfois nécessaire.
– Fuite biliaire. Il s’agit de la fuite de bile dans la cavité péritonéale c’est-à-dire en dehors du tube digestif. Cette fuite de bile peut entraîner une collection de bile (biliome) ou une inflammation globale de l’abdomen (péritonite). Une nouvelle intervention endoscopique, radiologique ou chirurgicale est presque toujours nécessaire.
– Migration de la prothèse. Il s’agit du déplacement involontaire de la prothèse biliaire mise en place lors du drainage. Cette migration peut entraîner une fuite biliaire et une récidive de l’obstruction biliaire. – Obstruction de la prothèse. Il s’agit d’une complication tardive. Cette obstruction peut être responsable d’une angiocholite ou d’une récidive de l’obstruction biliaire. Une nouvelle procédure de drainage biliaire par voie endoscopique ou radiologique est généralement nécessaire.
En cas d’apparition de symptômes (douleurs abdominales, malaises, sang rouge dans les selles ou selles noires, de fièvre ou frissons ) dans les suites de votre procédure il est très important de contacter immédiatement l’équipe médicale.

En cas d’impossibilité de la joindre, il faut prendre contact très rapidement avec votre médecin traitant, ou en cas de doute, se rendre au service des urgences proche de votre domicile, ou contacter le numéro téléphonique le 15.

INFORMATIONS MÉDICALES AVANT LA RÉALISATION D’UN DRAINAGE PANCRÉATIQUE

Ce document a pour objectif de vous informer sur la procédure prescrite par votre médecin devant vos symptômes.

POURQUOI PRATIQUER UN DRAINAGE PANCRÉATIQUE ?

Le pancréas est une glande dite « annexe » au tube digestif localisée en arrière de l’estomac et au contact du duodénum. Son rôle est la production d’une partie des enzymes digestives nécessaires à la digestion des aliments et d’hormones comme l’insuline pour le métabolisme du glucose.
La pancréatite aiguë est une inflammation de la glande pancréatique qui peut entraîner la formation d’une collection (poche liquidienne pouvant contenir des débris de nécrose) au contact ou au sein du pancréas. Si cette collection augmente de taille ou s’infecte, elle doit être « vidée » (ou drainée) pour faire disparaître les symptômes et/ou aider à traiter l’infection. Le pancréas étant au contact de l’estomac, il est relativement facile d’accès en endoscopie, c’est pourquoi c’est à travers l’estomac que les collections pancréatiques sont le plus souvent drainées.

COMMENT RÉALISE-T-ON UN DRAINAGE PANCRÉATIQUE ?

Cette intervention endoscopique se déroule sous anesthésie générale, dans une salle équipée pour faire des clichés de radiologie.
Lors de votre prise en charge sur le plateau technique d’endoscopie, il est probable que l’endoscopiste ait recours à une technique d’imagerie radiologique. Le rapport bénéfice-risque est très largement favorable à l’utilisation de cette technique malgré les effets liés à cette exposition X.
Un appareil souple muni à son extrémité d’une sonde miniaturisée d’échographie, appelé « échoendoscope » est glissé par la bouche jusqu’à l’estomac ou le duodénum. Cet appareil permet de visualiser la collection pancréatique grâce à la sonde d’échographie. Un ou plusieurs instruments est/sont ensuite introduit(s) dans l’échoendoscope afin de permettre la mise en place d’une prothèse temporaire en plastique ou en métal entre l’estomac et la collection.
Les prothèses peuvent être laissées en place plusieurs semaines et leur présence n’est pas ressentie par le malade. Parfois il sera nécessaire de répéter la procédure pour compléter le traitement, par exemple si des débris nécessitent d’être enlevés au moyen d’une nouvelle endoscopie (séance de nécrosectomie endoscopique).
Entre chaque patient et suivant la réglementation en vigueur, l’endoscope/l’échoendoscope est désinfecté et les accessoires utilisés sont jetés, l’ensemble du matériel étant stérile et à usage unique. Habituellement, cet examen a lieu dans le cadre d’une hospitalisation pour surveillance, parfois en unité de réanimation ou de soins intensifs.

COMMENT SE PRÉPARER POUR UN DRAINAGE PANCRÉATIQUE ?

Il faut être à jeun strict (sans boire, ni manger, ni fumer) durant les 6 heures précédant l’examen, ce délai peut être allongé si votre médecin référent le juge nécessaire.

QUELLES COMPLICATIONS PEUVENT SURVENIR PENDANT OU APRÈS L’EXAMEN ?

Tout acte médical et toute exploration, même conduit dans des conditions de compétences et de sécurité conformes aux données avérées de la science et de la réglementation en vigueur présentent un risque de complications.
Le drainage pancréatique est une procédure dont les complications ne sont pas rares et qui peuvent mettre en jeu le pronostic vital. Les principales complications sont les suivantes : Infection de la collection : un traitement par antibiotiques est souvent proposé pour limiter ce risque.
Perforation de la paroi de l’estomac ou du duodénum. Le traitement de ces perforations peut nécessiter une intervention chirurgicale avec les risques liés à cette intervention. Un traitement endoscopique est également possible dans certaines circonstances.
Hémorragie. Elle survient essentiellement pendant ou au décours immédiat de l’examen. Elle est parfois retardée. Elle peut être favorisée par les traitements qui fluidifient le sang. Elle peut nécessiter des transfusions sanguines et parfois une prise en charge en radiologie interventionnelle avec la réalisation d’une embolisation et dans de rares cas une intervention chirurgicale.
En cas d’apparition de symptômes (douleurs abdominales, de sang rouge ou de selles noires, de fièvre ou de frissons ) dans les suites de votre procédure il est très important de contacter immédiatement l’équipe médicale.

En cas d’impossibilité de la joindre, il faut prendre contact très rapidement avec votre médecin traitant, ou en cas de doute, se rendre au service des urgences proche de votre domicile, ou contacter le numéro téléphonique le 15.


INFORMATIONS MÉDICALES AVANT LA RÉALISATION D’UNE PH-METRIE ET PH-IMPEDANCEMETRIE ŒSOPHAGIENNE

Ce document a pour objectif de vous informer sur l’examen prescrit par votre médecin devant vos symptômes.

À QUOI SERT UNE PH-METRIE OU PH-IMPEDANCEMETRIE OESOPHAGIENNE ?

La pH-métrie œsophagienne permet d’étudier les remontées acides dans l’œsophage qui se produisent lors d’un reflux gastro-œsophagien. La pH- impédancemétrie permet en plus d’étudier les remontées dans l’œsophage qu’elles soient acides ou non, liquides ou gazeuses.
Ces examens permettent de prouver un reflux gastro-œsophagien dans certaines situations : – Lorsqu’on envisage un traitement chirurgical pour reflux gastro-œsophagien insuffisamment amélioré par les traitements médicamenteux ou dépendant de ces traitements.
– Lorsque le diagnostic n’est pas certain en raison de symptômes moins typiques d’un reflux-gastro œsophagien comme des signes oto-rhino-laryngologiques (douleurs de la gorge, modification de la voix) pneumologiques (toux, infections respiratoires à répétition) voire dentaires (érosions dentaires).

COMMENT SE PASSE L’EXAMEN ?

Il est pratiqué en ambulatoire, à jeun depuis au moins 4 heures.
Le traitement antiacide doit le plus souvent être arrêté 7 jours avant l’examen sauf indication contraire de votre médecin prescripteur.
L’examen peut être précédé d’une manométrie œsophagienne afin de déterminer la position exacte du sphincter inférieur de l’œsophage.
Une anesthésie locale par xylocaïne peut être réalisée.
Une sonde souple, à usage unique, de 1,5 à 1,8 mm de diamètre, pourvue de capteurs de mesure du pH et éventuellement de l’impédance, est introduite par une narine jusqu’à l’œsophage, 5 cm au-dessus du sphincter inférieur, le plus souvent en position assise.
Le passage de la gorge est parfois désagréable mais non douloureux. La sonde n’empêche pas de respirer normalement. Une fois la sonde mise en place, elle est reliée à un petit boîtier porté en bandoulière. L’enregistrement dure environ 24h pendant lesquelles il vous est demandé de faire 3 à 4 repas sans éviter les aliments déclenchant le reflux, et de renseigner sur une feuille de papier et sur le boîtier vos symptômes, ainsi que vos heures de repas, de coucher et de lever.
Le lendemain, la sonde est retirée en quelques minutes par une infirmière dans le service, et le boîtier ainsi que les documents écrits (recueil des symptômes) sont récupérés pour être analysés par un médecin gastro-entérologue.

QUELS SONT LES RISQUES LIÉS À CET EXAMEN ?

Les risques de l’examen sont minimes.
Une réaction locale à l’anesthésiant, s’il est utilisé, peut se produire. Une éventuelle irritation nasale ou pharyngée de courte durée et un saignement de nez sont possibles.

INFORMATIONS MÉDICALES AVANT LA RÉALISATION D’UNE MANOMÉTRIE ŒSOPHAGIENNE HAUTE RÉSOLUTION

Ce document a pour objectif de vous informer sur la procédure prescrite par votre médecin devant vos symptômes.

À QUOI SERT CET EXAMEN ?

La manométrie œsophagienne est un examen qui permet d’évaluer les variations de pressions le long de l’œsophage, lors de la déglutition.
Elle est utile lorsque le patient présente certains symptômes pouvant être liés à un problème de contractions de l’œsophage : des blocages alimentaires, des douleurs thoraciques inexpliquées ou des régurgitations d’aliments avec parfois un amaigrissement.
Cet examen peut également être demandé dans le cadre du bilan de certaines maladies chroniques (neuromusculaires, sclérodermie) ou encore avant une intervention chirurgicale pour un reflux gastro œsophagien ou pour obésité car la mise en évidence d’une anomalie du fonctionnement de l’œsophage peut modifier l’indication opératoire.
La manométrie œsophagienne haute résolution vient en complément de l’endoscopie œso-gastro duodénale qui doit précéder cet examen.

COMMENT SE PASSE L’EXAMEN ?

La manométrie est pratiquée en ambulatoire, à jeun (sans manger 6 h avant) après arrêt des médicaments susceptibles de modifier les contractions œsophagiennes. Il dure environ 15 minutes. Une sonde souple de 4,2 mm de diamètre avec des capteurs de pression, recouverte d’une gaine à usage unique, est introduite par une narine après anesthésie locale par pulvérisation nasale. Elle est poussée jusqu’à l’estomac, le plus souvent en position assise. Le passage du nez et de la gorge sont parfois désagréable, mais non douloureux. La sonde n’empêche pas de respirer normalement. Une fois la sonde en place, l’enregistrement est poursuivi en position couchée dans un premier temps et éventuellement assise. Le patient doit avaler une quinzaine de gorgées de 5 ml d’eau à intervalles réguliers. Puis la sonde est retirée.
L’examen est interprété par un médecin gastroentérologue.

QUELS SONT LES RISQUES LIÉS À CET EXAMEN?

Les risques de l’examen sont minimes. Une réaction locale à l’anesthésiant peut se produire. Une éventuelle irritation nasale ou pharyngée de courte durée et un saignement de nez sont possibles.